Acte II : L'Animal A une Faim Monstrueuse.
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Acte II : L'Animal A une Faim Monstrueuse.
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{ Sujet Privé avec Soren }
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Ketsia Andrews- Nombre de messages : 112
Age : 42
Date d'inscription : 16/07/2009
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Pouvoir :: Partage son corps avec un Monstre...
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Re: Acte II : L'Animal A une Faim Monstrueuse.
♫ A little gambling is fun when you're with me ♪
♪♫ Ting !
Jamais.
Jamais, jamais, jamais !
Les yeux clos, les poings serrés jusqu’à saigner, Søren se répétait cette rengaine en boucle, tantôt dans le secret de son esprit, tantôt dans un murmure, litanie incessante allant parfois jusqu’à l’inaudible.
Deux ans.
Cela faisait maintenant plus de deux ans qu’il était à Fake Pearl. Deux ans qu’on tentait de l’aider à contrôler son pouvoir. Pourtant, chaque cours de maîtrise du pouvoir ressemblait au précédent par l’incapacité qu’avait le M.U.S.E à laisser le barrage céder. Malgré tous ses efforts, malgré le fait qu’il était là pour ça et que personne ne risquait d’être blessé, chaque semaine voyait se reproduire le même scénario. Søren essayait. Søren échouait. Et Søren se braquait contre le prof, masquant cela sous une bonne couche de mauvaise volonté. Fort heureusement, ça n’était pas bien compliqué. Depuis le début, provoquer Ketsia Andrews s’était imposé comme la chose à ne pas faire, selon la majorité. Et donc comme la chose à faire pour Søren.
Un léger sourire vint flotter sur ses lèvres à cette idée. Ce petit jeu était tellement jouissif.
Il ouvrit les yeux, et laissa son regard glisser sur les autres élèves présents autour de lui, pour finalement s’arrêter sur l’individu qui occupait actuellement ses pensées.
Depuis quelques temps, il le trouvait étrange. Changé. Il lui semblait pour ainsi dire ne plus avoir affaire à la même personne – et il n’était pas le seul à le penser.
Il avait toujours eut cette impression curieuse, cette sensation d’autre chose, de quelqu’un d’autre, caché, quelque part derrière le sévère professeur.
Et, en un sens, il était plutôt satisfait que cette impression se confirme. En revanche, une nouvelle question se posait à présent ; à savoir, ce « nouveau M. Andrews », comment réagirait-il aux habituelles provocations de l’adolescent ? Question pertinente, s’il en est, et pour le moment sans réponse, puisque ledit adolescent avait jugé bon de sécher la précédente semaine de cours. Pas sérieux, on sait. Mais, très franchement, ce n’est pas le premier adjectif qui vient à l’esprit lorsqu’on parle de Søren Nielsen.
Søren, donc, toujours en cours, toujours dans ses pensées, et plutôt pressé que le cours se termine afin de pouvoir réfléchir à tout cela au calme. Il était fatigué, avait mal à la tête, et plus que jamais pensait que le Lundi était décidément un jour qui ne devrait pas exister. D’ailleurs, il commençait sérieusement à envisager de louper malencontreusement le prochain cours.
Ce qu’il fit allègrement, préférant trouver une salle libre afin d’y piquer un petit somme.
Il ne se réveilla que bien plus tard, bien incapable de dire combien de temps il y avait passé, l’éclairage artificiel de l’institut ne permettant pas de déterminer le temps qui passe. Un élève normal aurait choisi de porter une montre ; Søren préférait harceler les gens à tout bout de champ pour avoir l’heure. On est chieur ou on ne l’est pas. Et, en l’occurrence, Søren est un chieur.
Se redressant péniblement, il porta une main à son front, écartant quelques mèches rebelles venues jouer devant ses yeux. Sautant souplement de la table qu’il avait utilisée comme lit de fortune, il s’étira d’un geste et sortit, prenant la direction de sa chambre.
Objectif : aller chercher des fringues de rechange, du savon, une serviette, et filer en direction des douches. Estimant qu’il avait bien assez dormi, il lui tardait de se réveiller au moyen d’une de ses habituelles douches brûlantes qu’il aimait prendre lorsqu’il avait besoin de se délasser.
Le passage par le dortoir des M.U.S.E fut bref, et Søren récupéra ses affaires sans même un regard à son colocataire pour ensuite s’éclipser, non sans avoir au passage noté qu’il était globalement l’heure où chacun regagne sa chambre pour la nuit. Soit. Au moins, aucun risque que quelqu’un ne vienne perturber sa douche ; il serait tranquille.
Arrivé sur les lieux, il put en effet constater qu’il n’y avait personne en vue. Il laissa échapper un bref soupir de soulagement - il avait vraiment besoin d’être seul - puis, ayant posé ses affaires dans un coin, il entreprit d’ôter ses vêtements avant de se glisser sous le jet d’eau brûlante.
Il resta plusieurs minutes ainsi, immobile, les yeux clos, à laisser l’eau ruisseler sur son corps, sentant peu à peu ses muscles se détendre, avant d’entreprendre de se savonner.
Il s’attarda un instant sur ses épaules et son cou, désireux de dénouer la tension qui s’était accumulée en cet endroit, puis se replaça sous le jet, histoire de se rincer.
L’histoire aurait pu s’arrêter là.
Søren se serait alors séché, rhabillé, puis serait retourné à sa chambre.
Il aurait encore quelques instants réfléchit à cette histoire de changement de personnalité, puis se serait couché, et peut-être même endormi, détendu par sa douche.
Mais non.
Il n’avait rien vu, rien entendu, rien senti.
L’intrus s’était approché dans le silence le plus complet, masqué par une chape de vapeur d’eau.
Søren s’était raidi au contact de l’ongle sur son dos, d’abord de surprise, puis de douleur, tandis que l’ongle en question traçait une route écarlate le long de son épine dorsale.
Instantanément, il sentit ses bras se couvrir de chair de poule et son pouvoir réagir à cette présence hostile, prêt à lâcher une onde de choc sur l’inconnu qui se tenait derrière lui.
Lentement, il sentit la sensation familière refaire surface et la pression augmenter à l’intérieur de son crâne. S’il ne faisait pas maintenant quelque chose, il allait utiliser son pouvoir, ce qu’il voulait par-dessus tout éviter.
Fermant les yeux une nouvelle fois, il s’efforça de faire le vide dans son esprit – ce qui n’était pas chose facile - afin d’affronter calmement cette situation pour le moins curieuse.
Et pourtant, plus que le geste ou la présence, ce furent ces mots, et cette voix qu’il ne connaissait que trop qui le firent se retourner.
Il lui était impossible de douter de l’identité de cette personne, aussi fit-il demi-tour le plus lentement possible, préférant gagner du temps et réfléchir à la réaction adéquate.
- Andrews, lâcha-t-il dans un souffle.
Il se trouvait maintenant face à lui, confirmant de visu ce qu’il savait déjà, et constatant quelques subtiles différences physiques auxquelles il n’avait jusqu’ici pas prêté attention. S’il avait pu avoir des doutes sur la question de « Etait-ce la même personne ? », ce n’était maintenant plus d’actualité. D’accord, il s’agissait officiellement du même individu. Il portait ses vêtement, occupait son poste, jouait son rôle. Mais ça n’était pas lui. Loin de là.
Comment était-ce possible ? Søren l’ignorait, et ne tenait pas particulièrement à le savoir.
Tout ce qui comptait pour le moment étaient ses intentions, et la raison de sa présence ici. Une chose était certaine, il avait comme l’impression de découvrir ce que pouvait ressentir une souris face à un chat qui n’aurait pas eu le temps de déjeuner. Un chat doté d’un sourire à se damner, qui plus est, ce qui n’était pas pour arranger les choses.
- I’m fine, murmura-t-il – en anglais, puisque son interlocuteur avait choisi cette langue pour le saluer. « Qu’en est-il de vous, Professeur ? »
Il avait volontairement accentué le dernier mot, montrant ainsi qu’il n’était pas dupe et était parfaitement conscient de ne pas se trouver en face de Ketsia Andrews.
- Dites-moi, reprit-il en lançant son regard le plus critique aux vêtements de l’homme qui lui faisait face, je ne voudrais pas contrarier vos…habitudes, mais je crains que vos vêtements ne subissent quelques dommages à être ainsi passés sous l’eau chaude sans précautions.
Il fronça les sourcils. Compte tenu de la situation – Søren étant tout de même nu – cela ne risquait-il pas de passer pour une invitation ?
Il avait du mal à réfléchir. Il commençait à avoir trop chaud, et l’eau brûlante le long de son dos n’arrangeait en rien le tiraillement dû à la blessure. Pas plus que le regard de prédateur de son interlocuteur. Un regard qui disait « Viens jouer avec moi petite souris ». Sauf que quand le chat veut jouer avec la souris, chacun sait comme l’histoire se finit. Et Søren n’avait pas réellement envie de servir de casse-croute, littéralement ou non.
- Permettez, reprit le jeune homme en esquissant un pas vers sa serviette, je crois qu’il est temps pour moi de vous céder la place ; si je reste une minute de plus sous l’eau, je vais finir par fondre.
Il n’avait volontairement fait aucune allusion au comportement pour le moins étrangement déplacé de son professeur et jouait la carte du naturel, espérant qu’il réussirait à s’éclipser, l’air de rien.
Mais oui, Søren, l’espoir fait vivre.
Jamais, jamais, jamais !
Les yeux clos, les poings serrés jusqu’à saigner, Søren se répétait cette rengaine en boucle, tantôt dans le secret de son esprit, tantôt dans un murmure, litanie incessante allant parfois jusqu’à l’inaudible.
Deux ans.
Cela faisait maintenant plus de deux ans qu’il était à Fake Pearl. Deux ans qu’on tentait de l’aider à contrôler son pouvoir. Pourtant, chaque cours de maîtrise du pouvoir ressemblait au précédent par l’incapacité qu’avait le M.U.S.E à laisser le barrage céder. Malgré tous ses efforts, malgré le fait qu’il était là pour ça et que personne ne risquait d’être blessé, chaque semaine voyait se reproduire le même scénario. Søren essayait. Søren échouait. Et Søren se braquait contre le prof, masquant cela sous une bonne couche de mauvaise volonté. Fort heureusement, ça n’était pas bien compliqué. Depuis le début, provoquer Ketsia Andrews s’était imposé comme la chose à ne pas faire, selon la majorité. Et donc comme la chose à faire pour Søren.
Un léger sourire vint flotter sur ses lèvres à cette idée. Ce petit jeu était tellement jouissif.
Il ouvrit les yeux, et laissa son regard glisser sur les autres élèves présents autour de lui, pour finalement s’arrêter sur l’individu qui occupait actuellement ses pensées.
Depuis quelques temps, il le trouvait étrange. Changé. Il lui semblait pour ainsi dire ne plus avoir affaire à la même personne – et il n’était pas le seul à le penser.
Il avait toujours eut cette impression curieuse, cette sensation d’autre chose, de quelqu’un d’autre, caché, quelque part derrière le sévère professeur.
Et, en un sens, il était plutôt satisfait que cette impression se confirme. En revanche, une nouvelle question se posait à présent ; à savoir, ce « nouveau M. Andrews », comment réagirait-il aux habituelles provocations de l’adolescent ? Question pertinente, s’il en est, et pour le moment sans réponse, puisque ledit adolescent avait jugé bon de sécher la précédente semaine de cours. Pas sérieux, on sait. Mais, très franchement, ce n’est pas le premier adjectif qui vient à l’esprit lorsqu’on parle de Søren Nielsen.
Søren, donc, toujours en cours, toujours dans ses pensées, et plutôt pressé que le cours se termine afin de pouvoir réfléchir à tout cela au calme. Il était fatigué, avait mal à la tête, et plus que jamais pensait que le Lundi était décidément un jour qui ne devrait pas exister. D’ailleurs, il commençait sérieusement à envisager de louper malencontreusement le prochain cours.
Ce qu’il fit allègrement, préférant trouver une salle libre afin d’y piquer un petit somme.
Il ne se réveilla que bien plus tard, bien incapable de dire combien de temps il y avait passé, l’éclairage artificiel de l’institut ne permettant pas de déterminer le temps qui passe. Un élève normal aurait choisi de porter une montre ; Søren préférait harceler les gens à tout bout de champ pour avoir l’heure. On est chieur ou on ne l’est pas. Et, en l’occurrence, Søren est un chieur.
Se redressant péniblement, il porta une main à son front, écartant quelques mèches rebelles venues jouer devant ses yeux. Sautant souplement de la table qu’il avait utilisée comme lit de fortune, il s’étira d’un geste et sortit, prenant la direction de sa chambre.
Objectif : aller chercher des fringues de rechange, du savon, une serviette, et filer en direction des douches. Estimant qu’il avait bien assez dormi, il lui tardait de se réveiller au moyen d’une de ses habituelles douches brûlantes qu’il aimait prendre lorsqu’il avait besoin de se délasser.
Le passage par le dortoir des M.U.S.E fut bref, et Søren récupéra ses affaires sans même un regard à son colocataire pour ensuite s’éclipser, non sans avoir au passage noté qu’il était globalement l’heure où chacun regagne sa chambre pour la nuit. Soit. Au moins, aucun risque que quelqu’un ne vienne perturber sa douche ; il serait tranquille.
Arrivé sur les lieux, il put en effet constater qu’il n’y avait personne en vue. Il laissa échapper un bref soupir de soulagement - il avait vraiment besoin d’être seul - puis, ayant posé ses affaires dans un coin, il entreprit d’ôter ses vêtements avant de se glisser sous le jet d’eau brûlante.
Il resta plusieurs minutes ainsi, immobile, les yeux clos, à laisser l’eau ruisseler sur son corps, sentant peu à peu ses muscles se détendre, avant d’entreprendre de se savonner.
Il s’attarda un instant sur ses épaules et son cou, désireux de dénouer la tension qui s’était accumulée en cet endroit, puis se replaça sous le jet, histoire de se rincer.
L’histoire aurait pu s’arrêter là.
Søren se serait alors séché, rhabillé, puis serait retourné à sa chambre.
Il aurait encore quelques instants réfléchit à cette histoire de changement de personnalité, puis se serait couché, et peut-être même endormi, détendu par sa douche.
Mais non.
Il n’avait rien vu, rien entendu, rien senti.
L’intrus s’était approché dans le silence le plus complet, masqué par une chape de vapeur d’eau.
Søren s’était raidi au contact de l’ongle sur son dos, d’abord de surprise, puis de douleur, tandis que l’ongle en question traçait une route écarlate le long de son épine dorsale.
Instantanément, il sentit ses bras se couvrir de chair de poule et son pouvoir réagir à cette présence hostile, prêt à lâcher une onde de choc sur l’inconnu qui se tenait derrière lui.
Lentement, il sentit la sensation familière refaire surface et la pression augmenter à l’intérieur de son crâne. S’il ne faisait pas maintenant quelque chose, il allait utiliser son pouvoir, ce qu’il voulait par-dessus tout éviter.
Fermant les yeux une nouvelle fois, il s’efforça de faire le vide dans son esprit – ce qui n’était pas chose facile - afin d’affronter calmement cette situation pour le moins curieuse.
Et pourtant, plus que le geste ou la présence, ce furent ces mots, et cette voix qu’il ne connaissait que trop qui le firent se retourner.
« Avec la pointe de mon épée,
Je trace un chantier,
Sur ta peau parfumée,
Jusqu'à l'éventrer. »
Je trace un chantier,
Sur ta peau parfumée,
Jusqu'à l'éventrer. »
Il lui était impossible de douter de l’identité de cette personne, aussi fit-il demi-tour le plus lentement possible, préférant gagner du temps et réfléchir à la réaction adéquate.
- Andrews, lâcha-t-il dans un souffle.
Il se trouvait maintenant face à lui, confirmant de visu ce qu’il savait déjà, et constatant quelques subtiles différences physiques auxquelles il n’avait jusqu’ici pas prêté attention. S’il avait pu avoir des doutes sur la question de « Etait-ce la même personne ? », ce n’était maintenant plus d’actualité. D’accord, il s’agissait officiellement du même individu. Il portait ses vêtement, occupait son poste, jouait son rôle. Mais ça n’était pas lui. Loin de là.
Comment était-ce possible ? Søren l’ignorait, et ne tenait pas particulièrement à le savoir.
Tout ce qui comptait pour le moment étaient ses intentions, et la raison de sa présence ici. Une chose était certaine, il avait comme l’impression de découvrir ce que pouvait ressentir une souris face à un chat qui n’aurait pas eu le temps de déjeuner. Un chat doté d’un sourire à se damner, qui plus est, ce qui n’était pas pour arranger les choses.
« Hellooow Darling ♥ How are you ♫ ? »
- I’m fine, murmura-t-il – en anglais, puisque son interlocuteur avait choisi cette langue pour le saluer. « Qu’en est-il de vous, Professeur ? »
Il avait volontairement accentué le dernier mot, montrant ainsi qu’il n’était pas dupe et était parfaitement conscient de ne pas se trouver en face de Ketsia Andrews.
- Dites-moi, reprit-il en lançant son regard le plus critique aux vêtements de l’homme qui lui faisait face, je ne voudrais pas contrarier vos…habitudes, mais je crains que vos vêtements ne subissent quelques dommages à être ainsi passés sous l’eau chaude sans précautions.
Il fronça les sourcils. Compte tenu de la situation – Søren étant tout de même nu – cela ne risquait-il pas de passer pour une invitation ?
Il avait du mal à réfléchir. Il commençait à avoir trop chaud, et l’eau brûlante le long de son dos n’arrangeait en rien le tiraillement dû à la blessure. Pas plus que le regard de prédateur de son interlocuteur. Un regard qui disait « Viens jouer avec moi petite souris ». Sauf que quand le chat veut jouer avec la souris, chacun sait comme l’histoire se finit. Et Søren n’avait pas réellement envie de servir de casse-croute, littéralement ou non.
- Permettez, reprit le jeune homme en esquissant un pas vers sa serviette, je crois qu’il est temps pour moi de vous céder la place ; si je reste une minute de plus sous l’eau, je vais finir par fondre.
Il n’avait volontairement fait aucune allusion au comportement pour le moins étrangement déplacé de son professeur et jouait la carte du naturel, espérant qu’il réussirait à s’éclipser, l’air de rien.
Mais oui, Søren, l’espoir fait vivre.
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Duh, je crois que j'ai battu mon record de temps de réponse u_u
Søren NielsenShut upand KISS me...♥- Nombre de messages : 59
Age : 33
Localisation : Juste derrière toi... Ne sens-tu pas mon souffle dans ton cou ?
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Humeur : Aléatoire... ♥
Date d'inscription : 01/01/2010
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Pouvoir :: Ondes de Choc
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