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# Rollover D.J. # [Léto & Miss Farron]

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Message  Léto H. Cleaff Mer 14 Avr - 1:02

Hey ! Rollover D.J. ! If you don't mind...

Un pied qui se balance au rythme d'une musique inaudible. Une voix, un murmure qui s'élève, pétillant. Une salle de classe vide, au milieu de l'après-midi ; au delà des murs, la rumeur de la foule des élèves se rendant à leur prochain cours se fait entendre, étouffée par la distance.

" Mmmhmm...That you think you're a star... "

Allongé de tout son long sur une table, la tête nonchalamment appuyée sur ses bras croisés, un élève chantonne. Ses immenses lunettes sont posées à côté de lui, et son visage disparaît sous le magazine à la couverture bariolée qui le recouvre, rempart à l'efficacité relative contre la lumière crue des néons au dessus de lui. D'un geste distrait, machinal, il joue avec une mèche de ses cheveux d'un bleu légèrement passé, comme pour occuper ses mains. Aujourd'hui, tandis que le reste des C.A.T.S s'ennuie fermement en histoire d'Atlantis, Léto Harry Cleaff sèche les cours. Ouh, c'est mal.

En même temps, c'était tentant. Et le pire, c'est que ça n'était même pas lui qui avait eu l'idée. On ne pouvait donc pas l'en blâmer, n'est-ce pas ? C'était l'autre, là, comment s'appelait-il ? Aah, peu importe.

" Time to go, guys, " avait lâché Léto d'un ton las à la fin de la pause.

Lui et quelques de ses camarades de classe avaient investit une salle de classe inutilisée, le temps d'un repas, jugeant l'endroit bien plus agréable que le réfectoire bondé. Pas que la foule le dérange, notez - mais il fallait avouer que squatter un endroit supposé interdit avait quelque chose de jouissif. Et puis, les tables étaient certes plus confortables que les chaises de torture auxquelles ils avaient droit habituellement. Mais bref.

" Rrah. " avait lâché l'un d'entre eux. " J'ai pas envie d'y'aller. "

" Clair. On a quoi, là ? "

" Histoire d'Atlantis. "

" Outch. Dur. "

Léto acquiesça.

" Ouep. "

Un silence, seulement troublé par les mâchonnements de l'un d'entre eux, absorbé par l'anéantissement complet de la population de son paquet de chips.

" Hey. Et si on séchait ? "

Oho. Que voilà une idée formidable. Pour un peu, les yeux de Léto se seraient mis à briller d'anticipation. En réalité, c'était probablement le cas ; mais difficile de s'en rendre compte. A cause des lunettes, s'entend.

" Chiche. On le fait. "

" Quoi ? "

" T'es fou ! J'tiens pas à être collé, moi. "

" Idem. "

" C'était ton idée, honey. "

" It was a joke, crétin de Cleaff. "

" Comme tu veux. Moi, j'le fais ! "

L'autre secoua la tête avec lassitude ; c'était peine perdue, maintenant que Léto était décidé.

Et, histoire de mettre tout le monde d'accord, le son strident de la sonnerie se fit entendre. Grognement, bruits de sacs qu'on referme, et le petit groupe se dirigea vers la porte.

" Hey, Léto ! "

" Hum ? "

" ... Non, rien. Cya', guy. On t'retrouve après ton heure de colle. "

Léto eut un sourire.

" J'dirai qu'j'avais la crève. "

La porte se referma sur ces mots emplis de bon sens - ou pas - et le silence retomba sur la salle. Léto jeta un coup d'oeil rapide à sa montre, par reflex, bien qu'il n'en eût guère besoin pour savoir qu'il avait à présent deux bonnes heures à perdre. Ô, joie. Un sourire espiègle se dessina sur ses lèvres, et il releva d'un geste décidé ses lunettes, maintenant avec les mèches qui venaient masquer son front blanc. Il embrassa la salle d'un regard, et ses yeux se posèrent sur le tableau. Puis, sur les craies abandonnées sur le bureau du professeur. Lucky !

Un immense chibi-Léto affublé de lunettes démesurées. Un champignon bleu. Un serpent-Makkuro aux cheveux orange vif. Quelques graffitis incompréhensibles pour parfaire le tout. Note pour plus tard : ne jamais laisser Léto seul dans une salle de classe.

Mais Léto se lasse vite. Alors le voilà de nouveau sur sa table, assis en tailleur. Il fait claquer son piercing sur ses dents en signe d'agitation. Avisant ses écouteurs qui dépassent de son sac, il s'en empare, avant de les visser dans ses oreilles. Il s'affale. Il se tourne, se retourne. Attrape un magazine. Il lit une page, puis deux. Abandonne.

Oui, bon. Sécher, c'était une bonne idée. Mais sécher seul, c'est tout de même moins fun. Crap. Il avise la porte. Sortir ? Pourquoi pas. Peut-être qu'il trouvera quelque chose à faire.
...Ou un surveillant, et une heure de colle à la clef. Mouais, mauvais plan.
Il ferme les yeux, se met à chantonner ; Léto n'aime pas le silence.

" Hey, who cares what you play... "

Mais du coup, il n'entend pas la porte qui s'ouvre. Oops.

Spoiler:


Dernière édition par Léto H. Cleaff le Dim 9 Mai - 16:01, édité 1 fois
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Message  Farron Lamneth Mer 5 Mai - 4:24

    Splash !

      « Ah non… »


    Je baissai la tête et portai mes yeux sur l’énorme tâche de café qui couvrait mes vêtements. Je pinçai mes lèvres, septique. Je ne pouvais pas me rendre en cours ainsi vêtue ! Je soupirai bruyamment pour démontrer clairement que j’en étais désespérée. J’attrapai une serviette en papier puis épongeai le tissu qui engloutissait de plus en plus le liquide. Je tapai de pied, puis abandonnai rapidement l’idée d’effacer toute trace de café en quelques secondes. Oh que j’aimerais avoir un produit magique effaceur de café sur mesure où je n’aurais qu’à appliquer et le tour serait joué ! Je serai toute belle et mon ensemble tout correct pour le cours de tout à l’heure. Je tirai la langue, déçue de n’avoir inventé un déloge tâche qui agis sur le coup puis jetai la serviette de papier en quittant la pièce d’un pas pressé. Je devais vite me changer avant que l’odeur s’empreigne contre moi et que je suis aux prises d’une forte flagrance de caféine !

    J’ouvris ma garde-robe, épiant chaque bout de vêtement de mes yeux azurs. Alors… Alors, qu’il y avait-il à porter ? Ah ! Cette chemise peut être mais… Zut, je n’avais ni jupe, ni pantalon assortit ! Je ne voulais pas avoir l’allure frivole d’un clown durant le cours. Je déplaçai les cintres, promenant mes prunelles d’un point à l’autre. J’en saisis un, au hasard, dans les divers alignés. C’était une robe. Pas une robe stricte qui faisait « vieille prof », non… C’était plutôt une robe d’été, de jeunes. Oserais-je porter cela ? Peut être. Pourquoi pas ! Je devais bien me changer ! Un tailleur taché de café ou une courte robe aux motifs aléatoires ? J’optai sans grande hésitation pour la petite robe, que j’enfilai rapidement. Je retirai l’élastique de mes cheveux et les laissai retomber sur mes épaules, puis en cascade dans mon dos. Je plissai les yeux, soupirant. Je paraissais un peu trop jeune. Certains élèves sauraient même paraitre plus âgés que moi ! Pour une femme qui aurait la trentaine dans moins d’une décennie, je me conservai bien. Je souris, puis tournai le dos au miroir avant de continuer mes dédales dans les couloirs inquiétants de Fake Pearl.

    J’avais les yeux rivés sur les vitres, alors que j’avançai à pas modérés et prudents. Et si les vitres éclataient, hein ! Et si l’eau nous envahissait !? Je n’étais pas très geai à l’idée de me noyer à cause d’une simple fissure. Mais… Mais tout allait bien, non ? L’on m’avait mainte fois assuré que je n’avais rien à craindre. Si les parois résistent depuis des années, et longtemps avant mon arrivée, pourquoi elles cèderaient maintenant ? Aller, Farron, il n’y a pas de raison valable d’avoir peur ! Mais si tout éclatait ? Non… Calme-toi ! Tu te fais se discours chaque matin, et rien n’est jamais arrivé ! Farron, tu as survécu jusqu’ici, tu sauras vivre malgré que tout éclate… Même si tu te trouves dans le fin fond de l’océan ! Eh… Ouais mais non. Tu ne survivras probablement pas si tout explose mais… On peut toujours rêver, non ? Je soupirai, aussi épuisée par ma gaffe avec mon ami le café que par se combat mental que je menais. Seigneur ! Je suis en proie à un match intérieur, mes craintes versus la logique de la chose. Je roulai les yeux ; Par chance, je ne murmurais pas ce que je pensais. Très grande chance, car se serait le genre d’habitude qui m’irait parfaitement !

    Je m’arrêtai devant un local, fixant la porte. J’y avais oublié quelques copies d’élèves, et ceux-ci serait probablement très mécontents d’apprendre qu’elles étaient toujours non corrigées, ou pire : Que je les pouvais possiblement les avoir perdues. S’ils avaient une certaine confiance en moi, ma légèreté d’esprit avait tendance à leur faire croire que j’égarais mes travaux. Mais c’était ridicule, je me sentais incapable de faire une telle chose à mes petits… Eux qui travaillaient tellement forts ! –Pas tous, mais shut- Se serait très nul de ma part de perdre leurs travaux, je les décevrais grandement. Quelle professeure irresponsable étais-je ! Donc, je tournai la poignée et entrai, sans vraiment m’attendre à y voir quelqu’un. Je levai les yeux vers lui. Il me semblait familier mais… Pas trop non plus. J’esquissai un sourire amical, pénétrant dans la pièce et refermant la porte derrière moi.

    Je me tournai vers le grand tableau noir. Enfin, le tableau qui était noir, avant qu’il soit décoré de toute sorte de dessins quelconques. Immobile, je détaillai les traits de craie, un instant en silence et je dû avouer que… Ce n’était pas si mal. Je posai mes pupilles bleues sur l’élève, puis à nouveau sur le tableau. Oui, aucun doute, c’était lui qui avait barbouillé cela. Le personnage déformé avec des cheveux bleus, correspondait assez bien au garçon étendu sur un bureau. Je penchai ma tête sur le côté, quelques mèches crème suivirent le mouvement. Mais c’est qu’il séchait les cours ! Bah, ce n’est pas comme s’ils étaient tous intéressants, sans vouloir être méchante. Je ne pouvais pas le forcer à s’y rendre, surtout s’il était pour ne rien faire. Dormir devant le professeur ou dormir tout seul dans une classe vide, quelle était la différence, au final ? Oh ! Ce comportement me perdra, ce n’était pas très professionnel de laisser passer une telle dérogation aux règlements. Les cours étaient obligatoires, certes. Mais… Tant pis ! Je pouvais laisser passer pour cette fois. Je m’approchai tranquillement de lui, puis me postai à ses côtés. Je le regardai un moment puis me saisit d’un des écouteurs qui étaient accrochés à ses oreilles. Je le portai à la mienne, puis écoutai un court instant.

      « Qu’es-ce que c’est ? »

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Message  Léto H. Cleaff Mer 23 Juin - 23:39

Sincèrement, il fallait qu'on lui explique pourquoi, entre toute les salles vides de l'institut, il avait fallu qu'il choisisse celle-là. La seule, précisément, où quelqu'un allait entrer après lui. What the hell, comme qui dirait.

Mais revenons-en à notre histoire, voulez-vous. Inutile de brûler des étapes. Il aurait pu s'attendre à tout. A voir réapparaître ses camarades, par exemple. A se retrouver confronté à un prof, ou à un surveillant en mode berserk. N'importe quoi ! Mais c'est l'absence de réaction de son intrus qui le surpris le plus, probablement.

" Qu'est-ce que c'est ? " demande une voix féminine.

N'ayant pas senti l'absence de son écouteur (il maudit au passage son manque d'attention), Léto sursaute violemment en entendant ladite voix. S'en suit, naturellement, une série d'événements qui, séparément, auraient pu sembler insignifiants mais qui, mis bout à bout conduisent immanquablement à la catastrophe.

Il se redresse d'abord brutalement, faisant sauter au passage son second écouteur de son emplacement. Sans manquer un battement, le voilà qui jauge du regard la jeune femme qui le fixe toujours, un écouteur dans l'oreille. Mû par quelque réflexe mystérieux, ou par l'instinct de survie, voilà notre protagoniste qui recule, toujours assis, pour mettre un minimum de distance entre lui et la potentielle menace. Et, naturellement, ce n'est qu'après qu'il se rend compte... qu'il est toujours sur une table.

Et là, si vous avez bien tout suivit, vous devinez aisément la suite.

Vlan !

Léto se retrouve donc, dans l'ordre logique des choses, à venir brutalement à la rencontre du sol. Brutalement, et douloureusement.

" Mais aïe-euh ! " lance-t-il.

Machinalement, il se masse le bas du dos, dégageant du même coup ses jambes restées sur la table (Notez que rester dans sa position actuelle n'aurait pas franchement été judicieux. Essayez donc de visualiser Léto, les fesses par terre et les pieds sur une table, se massant l'arrière-train après une chute. Oui, hein ? Difficile de le prendre au sérieux.)

" Why me ? " geint-il.

Il se relève maladroitement, prenant appui sur la table précédemment citée, et se retrouve nez à nez avec...

" Crap ! I forgot ! "

Ah oui. L'intrus. Ou plus l'intruse, en l'occurrence. Il s'agissait en fait d'une jolie jeune fille à l'air doux, dotée de grand yeux bleus et d'une cascade de cheveux couleur crème. Plutôt jolie, d'ailleurs. Mais là n'est pas le propos.

Histoire de se donner de la contenance, il lui flashe un sourire un rien embarrassé, passant une main nerveuse dans ses cheveux.

" Ahem... Dis... " Une pause. Le pauvre Léto a un peu de mal à se concentrer sur autre chose que sur son pauvre derrière maltraité, il faut dire. " Haha. Tu... Tu vas pas m'dénoncer, hein ? "

Bah oui parce que bon, ça serait trop bête de se faire dénoncer par une élève alors qu'on a échappé au personnel. Et c'est là que vous me faites remarquer, judicieusement, que la jeune femme en question est en fait professeur. Seulement si vous connaissez Léto un minimum, vous savez également qu'il a une facheuse tendance 1) à ne pas toujours aller en cours et 2) à dormir sur son pupitre quand il y va. N'allez donc pas lui demander de retenir le visage de chacun de ses professeurs. Et, pas de chance, physiquement parlant, Farron Lamneth peut aisément passer pour une élève. Mais bref.

Reprenant peu à peu du poil de la bête, Léto contourne la table susnommée pour se planter face à la jeune femme.

" Hum. " Il la fixe le temps d'un battement de cil. " T'es jolie, dis. "

Oui, on sait. Mais n'allez pas demander à Léto d'être subtil et délicat. Autant demander à Akai d'être sympa et amical, ou à Makkuro d'être chaste et fidèle. Hum. Passons.

D'un geste leste, Léto s'empare d'une mèche de cheveux de la supposée élève, et son visage s'éclaire d'un large sourire. Il a une idée. Mauvaise nouvelle pour le reste du monde.

" Okay, voilà c'qu'on va faire. Tu dis rien, et moi j'te donne un truc en échange. Deal ? "

Et comme n'est pas Léto qui veut, il entreprend de mettre à exécution sa menace proposition. Et quand Léto décide de donner quelque chose à quelqu'un, ça ne varie pas beaucoup. Et donc, ni une, ni deux, le voilà qui se penche vers Farron et lui plante un baiser en plein sur les lèvres.

" Et voilà pour toi, Miss ! " conclut-il avait un air hautement satisfait.

Et c'est vrai qu'elle est jolie, en plus.
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Message  Farron Lamneth Mar 29 Juin - 3:31

    Farron Lamneth mode Berserk, aussi rare que les extra-terrestres. J’avais toujours un sourire affable sur les lèvres et des allures légères. Un bon contrôle sur ma classe, mais une autorité malléable. J’avais de bons élèves, alors pourquoi les restreindre au strict minimum ? S’ils loupaient un cours ou deux, je ne sortirais pas la cravache. Ou plutôt, comme ce cher Léto, qui n’y assistait jamais, je ne le catapulterais pas dans l’océan Pacifique. Tous les cours étaient obligatoires, mais rien de plus ne l’obligeait à venir. Il était libre de ses choix. Et puis, Léto vs Farron. Le jeune homme avait davantage de consistance, j’étais svelte et menue, plus petite que lui. Je le connaissais peu mais, selon mes premières impressions, Léto paraissait plus blasé que violent. Heureusement ! Mais, ainsi étendu sur la table, avec des écouteurs tranquillement posés à ses oreilles, il était calme et serein, en léger sommeil. Pour un court laps de temps, troublé par mon arrivée inusité.

    Il recula avec vivacité, ne manquant pas de chuter en bas du bureau. Il en perdit d’ailleurs sont écouteurs et tomba lamentablement contre le sol. J’exprimai mon malaise ainsi que ma culpabilité saupoudré d’une grosse cuillerée de peur par un gémissement plaintif, portant mes mains au bas de mon visage. Gémissant de douleur tout en frottant son popotin d’adolescent, se leva, retrouvant une position on ne peut plus normal. Il avait les pattes en l’air, très mal placé. Je me penchai vers lui, me redressai. Ne cessai de le regarder de mes prunelles inquiètes. Il allait bien ? C’était de ma faute, ma sournoiserie lui avait cassé le cou ! Il semblait bien se porter, là, maintenant, mais s’il c’était gravement heurter la tête ? À l’extérieur, il était intacte, mais peut être risquerait-il la commotion ? Je restai néanmoins sans mot, un peu trop troublée par la chute et l’attitude détachée du jeune homme, mais lui renvoyant un sourire nerveux.

      « Je ne te dénoncerai pas mais… Tu es sûr que tout vas bien ? Tu viens de tomber un peu n’importe comment et… Tu ne t’es pas assommé ? »


    Quelle étrange question. À qui pourrais-je le dénoncer ? J’étais moi-même membre du personnel en droit de le mettre en colle pendant quinze heures, et voila, je n’avais rien dit. Je suis bête, je fais honte au corps enseignant, Léto pourrait croire que tout est permis. Sauf que certains étaient plus stricts dans leur façon d’être, moi je prenais le tout comme cela arrivait. Mes travaux ne pressaient pas, alors je pouvais demeurer un instant encore avec l’adolescent. Peut être le convainc de revenir en cours, éveillé, cela va de soi. La matière que j’enseignais n’était pas la plus palpitante, certes, mais elle se montrait davantage intéressante lorsqu’elle était instruite par une scientifique secrète doublée d’une artiste un peu fofolle. Si, je devrais me montrer plus responsable… Tout à l’heure. Là n’était pas les problèmes, mais ce cher Léto n’en demeurait pas moins blessé. Selon moi, tout du moins, il était quand même tombé ! Instinct maternel, certainement. Aussitôt que quelqu’un se blessait, je me mettais en alarme jusqu’à ce que je m’étais assurée que tout allais pour le mieux.

    Il s’approcha contourna le bureau et s’approcha. Je restai bouche bée, sur le coup. Jolie ? Un élève pouvait dire cela à sa professeure, qu’elle était jolie ? C’était clair, il me prenait pour une étudiante. Et moi, je me refusai à parler, sentant un certain malaise monter en moi. Que faire ? Si je lui disais franchement que j’étais une enseignante, il fuirait comme une gazelle. Impossible à rattraper, donc impossible de discuter pour qu’il revienne en cours. Mais il y avait beaucoup d’hypocrisie sur le silence. Ce que Léto ignorait ne le blesserait pas, mais moi, je pouvais perdre mon emploi. Si, le système était stupide sur se point, surtout que je suis certaine d’avoir remarqué plusieurs relations élève/personnel à Fake Pearl. En Russie, c’était tellement différent d’ici, là bas il y avait de la lumière naturelle et des pratiques droites, pas les horribles choses que l’on pratiquait ici. Horribles, mais utiles, soit.

    J e respirai calmement, toujours un air doux mais toujours en manque de quiétude. Il attrapa une mèche de cheveux et je suivis sont geste avec mes prunelles bleues. Et puis, le deal du siècle. Si j’oubliais d’informer mes collègues, Léto me ferait un cadeau. J’étais du genre à radoter et à raconter les mauvais coups des étudiants à tout le monde, moi. Quoi que, pas du tout. Si l’un venait me dire qu’il aimait la blonde assise près de lui, je n’irais pas raconter ce récit au concierge, ou à l’infirmière. Si le jeune homme n’était pas déjà collé, il ne le sera probablement pas.

      « Tu sais, ce n’est pas… »


    Paf ! Couper dans mon élan d’aveux. Il se penche sur moi et me donne un baiser, en toute innocence. Le deal du deal. Avoir eu son âge, j’aurai probablement accepté cet échange et tenu ma langue fasse à un membre du personnel. Lui avait l’air tout heureux de son affaire, un bisou et vlop ! Les soucis envolés ! Mais je n’affichai pas une mine si surprise, plutôt un chaleureux sourire, une allure paisible et dénuée de méchanceté. Doucereuse, pas menaçante.

      « Ce n’était pas nécessaire, sauf si un autre enseignant entre ici, tu n’auras pas d’ennui. »



    [Pardon, ce n'est pas très fameux. Je suis en down d'rp là, mais je ne voulais pas te faire attendre >_<]
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